LE CHOIX DE LA SURVIE

Publié le par wakanda-aiyana

 

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Dieu est si confiant, si aimant, qu'il remet une fraction de sa divine nature aux mains des êtres humains eux-mêmes pour qu'ils la garde en sureté et réalisent leur moi.
 La personnalité humaine peut véritablement détruire l'individualité du statut de créature. Tout ce qui était valable dans la vie de cette suicidée cosmique subsistera, mais ces qualités ne persisteront pas en tant que créature individuelle. Le Dieu Suprême trouvera de nouvelles expressions dans les créatures des univers, mais plus jamais sous la forme de cette personne particulière; la personnalité unique d'un non-ascendeur retourne au Suprême comme une goutte d'eau retourne à la mer.

Toute action isolée des fractions personnelles du fini a relativement peu d'importance pour l'apparition finale du Tout-Suprême, mais le tout ne dépend pas moins de la totalité des actes de ses multiples parties. La personnalité du mortel individuel est insignifiante en face du total de la Suprématie, mais la personnalité de chaque être humain représente une valeur significative irremplaçable dans le fini. Une fois que la personnalité a été exprimée, elle ne trouve plus jamais à s'exprimer identiquement, sauf dans la continuité d'existence de cette même personnalité vivante.

L'humanité ne procède pas sans efforts à son ascension dans l'univers. Les créatures n'atteignent pas la perfection par simple passivité. Le grand défi présenté à l'homme mortel est le suivant : Déciderez-vous de personnaliser, dans votre propre individualité évoluante, les significations du cosmos ayant une valeur expérimentale ? Ou bien, en rejetant la survie, permettrez-vous à ces secrets de la Suprématie de reposer endormis en attendant qu'une autre créature, à un autre moment, essaye à sa manière d'apporter une contribution de créature à l'évolution du Dieu fini ? En ce cas, ce sera sa contribution au Suprême, et non la vôtre.

La grande lutte du présent âge de l'univers se déroule entre le potentiel et l'actuel — tout ce qui est encore inexprimé cherchant à s'actualiser. Si un mortel poursuit l'aventure du Paradis, il suit les mouvements du temps qui s'écoulent comme des courants dans le fleuve de l'éternité. Si un mortel rejette la carrière éternelle, il va à contrecourant des évènements dans les univers finis. La création mécanique se meut inexorablement selon le développement du dessein du Père du Paradis, mais la création volitive a le choix d'accepter ou de rejeter le rôle de la participation de la personnalité dans l'aventure de l'éternité. Un mortel ne peut détruire les valeurs suprêmes de l'existence humaine, mais il peut très nettement empêcher l'évolution de ces valeurs dans sa propre expérience personnelle. Dans la mesure où le moi humain refuse ainsi de prendre part à l'ascension du Paradis, le Suprême est retardé exactement d'autant pour atteindre l'expression de sa divinité dans le grand univers.

L'homme a reçu en garde non seulement la présence du Fragment du Père Paradisiaque, mais aussi le contrôle sur la destinée d'une fraction infinitésimale de l'avenir du Suprême. Chacun de vous doit donc se décider : Ferez-vous défaut au Dieu du temps, qui dépend tellement des décisions du mental fini ? Ferez-vous défaut à la personnalité Suprême des univers en vous adonnant paresseusement à une régression animale ? Ferez-vous défaut au grand frère de toutes les créatures, qui dépend tellement de chaque créature ? Pouvez-vous vous permettre de passer dans le royaume de l'irréalisé, alors que s'étend devant vous la vue enchanteresse de la carrière universelle — la divine découverte du Père du Paradis et la divine participation à la recherche et à l'évolution du Dieu de Suprématie ?

Les dons de Dieu — ses effusions de réalité — ne lui enlèvent rien; il n'aliène pas sa création, mais il a établi des tensions dans les créations circulant autour du Paradis. Dieu commence par aimer l'homme et lui confère le potentiel d'immortalité — la réalité éternelle. Et, dans la mesure où il aime Dieu, l'homme devient éternel en actualité. Et voici un mystère : Plus un homme approche Dieu de près par l'amour, plus la réalité — l'actualité — de cet homme est grande. Plus un homme se retire de Dieu, plus il approche de près la non-réalité — la cessation d'existence. Quand un homme consacre sa volonté à faire la volonté du Père, quand un homme donne à Dieu tout ce qu'il a, alors Dieu fait de cet homme plus qu'il n'est.
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Blog(fermaton.over-blog.com), No-11. - THÉORÈME STE-FOY. - La survie de l'Humanité.
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