CHOISISSEZ VOUS UN CHEF - VOUS TOUT SIMPLEMENT

Publié le par wakanda-aiyana

La religion a besoin de nouveaux dirigeants, d’hommes et de femmes spirituels qui oseront dépendre uniquement de Jésus et de ses incomparables enseignements.

Si le christianisme persiste à négliger sa mission spirituelle tout en continuant à s’occuper des problèmes sociaux et matériels, il faudra que la renaissance spirituelle attende la venue de ces nouveaux instructeurs de la religion de Jésus qui se consacreront exclusivement à la régénération spirituelle des hommes. Alors, ces âmes nées d’Esprit fourniront rapidement les directives et l’inspiration nécessaires à la réorganisation sociale, morale, économique et politique du monde. L’âge moderne refusera d’accepter une religion incompatible avec les faits et qui ne s’harmonise pas avec ses conceptions les plus élevées de la vérité, de la beauté et de la bonté. L’heure est venue de redécouvrir les vrais fondements originels du christianisme aujourd’hui déformé et plein de compromis - la vie et les enseignements réels de Jésus. Une maison divisée contre elle-même ne peut subsister. Le monde non chrétien n’acceptera pas de capituler devant une chrétienté divisée en sectes. Jésus vivant représente le seul espoir possible d’unifier le christianisme. La véritable Église - la fraternité de Jésus - est invisible, spirituelle et caractérisée par l’unité, mais non nécessairement par l’uniformité. L’uniformité est la marque distinctive du monde physique de nature mécaniste. L’unité spirituelle est le fruit de l’union par la foi avec Jésus vivant. L’Église visible devrait refuser de continuer à handicaper le progrès de la fraternité invisible et spirituelle du royaume de Dieu. Cette fraternité est destinée à devenir un organisme vivant, contrastant avec une organisation sociale passée au rang d’institution. Les organisations sociales peuvent bien être utilisées par la fraternité, mais il ne faut pas qu’elles la supplantent.

Tôt ou tard, un Jean le Baptiste nouveau et plus grand se dressera en proclamant que “ le royaume de Dieu est à portée de la main ” - signifiant un retour au concept supérieur de Jésus qui proclamait que le royaume est la volonté de son Père céleste, dominante et transcendante, dans le coeur des croyants. Et il accomplira tout cela sans faire la moindre allusion à l’Église terrestre visible, ni à la seconde venue anticipée du Christ. Il faut qu’il se produise une renaissance des enseignements de Jésus tels qu’il les a donnés, que sa doctrine soit réexposée de manière à rectifier l’oeuvre des disciples initiaux qui entreprirent de créer un système socio-philosophique de croyances concernant le fait du séjour de Jésus sur terre. En très peu de temps, l’enseignement de cette histoire à propos de Jésus supplanta presque entièrement l’enseignement de l’évangile de Jésus sur le royaume. De cette manière, une religion historique se substitua à l’enseignement dans lequel Jésus avait mêlé les idées morales et les idéaux spirituels les plus élevés des hommes avec leurs plus sublimes espérances pour l’avenir - la vie éternelle. Or, c’était là l’évangile du royaume.

Si de prétendus croyants ne portent pas les fruits de l’Esprit divin dans leur vie, ils sont morts; l’Esprit de Vérité n’est pas en eux; ils sont des sarments inutiles de la vigne vivante et seront bientôt retranchés. Ceux qui ont cristallisé les enseignements d’un livre et en ont fait la loi, même et au-dessus de Dieu Lui-même, ont renoncé à leur liberté spirituelle et ont pris le joug de la loi ecclésiastique à laquelle ils sont soumis. Même si elle contient beaucoup de vérité, cette vérité est devenue statique et morte. Seule la révélation personnelle des réalités de l’Esprit est vivante et dynamique et elle ne pourra jamais être nichée dans les mots écrits. Pour beaucoup de gens il y aura une croisée des chemins, pour d’autres ils comprendront et accepteront les limites de la vérité morte pendant qu’ils sauvent les valeurs de fraternité en continuant leur association avec un groupe religieux. Ce sont les choix que seul l’individu peut faire en faisant le tri dans son coeur et son esprit, entre ce qui est “juste” et ce qui est “attendu”.

Avec notre coeur débarrassé de toute haine, adorons l'Éternel. Notre Dieu est le Seigneur de la prière; il entend le cri de ses enfants. Que tous les hommes soumettent leur volonté à lui, le Résolu. Jouissons de la libéralité du Seigneur des prières. Faites de votre prière votre amie intime, et de l'adoration le soutien de votre âme. « Si vous vouliez seulement me rendre un culte d'amour », dit l'Éternel, « je vous donnerais la sagesse pour m'atteindre, car mon culte est la vertu commune à toutes les créatures. » Dieu est l'illumination de ceux qui sont assombris par la tristesse et le pouvoir de ceux qui défaillent. Puisque Dieu est notre puissant ami, nous ne craignons plus rien. Nous louons le nom du Conquérant jamais conquis. Nous l'adorons parce qu'il est l'aide fidèle et éternel des hommes. Dieu est notre chef sûr et notre guide infaillible. Il est le grand aïeul du ciel et de la Terre, il possède une énergie illimitée et une sagesse infinie. Sa splendeur est sublime et sa beauté divine. Il est le refuge suprême des univers et le gardien immuable de la loi perpétuelle. Notre Dieu est le Seigneur de la vie et le Consolateur de tous les hommes. Il aime l'humanité et aide les malheureux. C'est lui qui nous donne la vie, il est le Bon Berger des troupeaux humains. Dieu est notre père, notre frère et notre ami. Nous désirons ardemment connaître ce Dieu au plus profond de notre être.

Nous avons appris à gagner la foi par le désir de notre coeur. Nous avons atteint la sagesse en maitrisant nos sens; et, par la sagesse, nous avons éprouvé la paix dans le Suprême. Celui qui est plein de foi adore vraiment quand son moi intérieur est résolument à Dieu. Notre Dieu porte les cieux comme un manteau; il habite aussi les six autres univers déployés dans leur immensité. Il est suprême sur tout et en tout. Nous souhaitons ardemment le pardon du Seigneur pour tous nos péchés envers notre prochain, et nous voulons dégager notre ami du tort qu'il nous a fait. Notre esprit répugne à tout mal; donc, Seigneur, libère-nous de toute souillure du péché. Nous prions Dieu en tant que consolateur, protecteur et sauveur - comme une personne qui nous aime.

L'esprit du Conservateur de l'Univers pénètre l'âme des créatures simples. L'homme est sage s'il adore le Dieu Unique. Ceux qui s'efforcent d'être parfaits doivent certainement connaître le Seigneur Suprême. Quiconque connaît la félicité de la sécurité du Suprême n'a jamais peur, car le Suprême dit à ceux qui le servent : « Ne craignez pas, car je suis avec vous. » Le Dieu de la providence est notre père. Dieu est vérité, et il désire que ses créatures le comprennent - qu'elles arrivent à pleinement connaître la vérité. La vérité est éternelle; elle soutient l'univers. Notre désir suprême sera de nous unir au Suprême. Le Grand Contrôleur engendre toutes choses - tout évolue en partant de lui. Et voici tout notre devoir : que nul ne fasse à autrui ce qu'il répugne qu'on lui fasse; ne chérissez aucune perversité, ne frappez pas celui qui vous frappe, domptez la colère par la miséricorde et triomphez de la haine par la bienveillance. Nous devrions faire tout cela parce que Dieu est un bon ami et un père plein de grâce qui nous pardonne toutes nos offenses terrestres.

Dieu est notre Père, la Terre est notre mère, et l'univers est le lieu de notre naissance. Sans Dieu, l'âme est prisonnière; la connaissance de Dieu la libère. La méditation sur Dieu et l'union avec lui apportent la délivrance des illusions du mal et l'ultime libération de toutes les entraves matérielles. Quand l'homme enroulera l'espace comme un morceau de cuir, alors viendra la fin du mal parce que l'homme aura trouvé Dieu. O Dieu, sauve-nous de la triple ruine de l'enfer - la convoitise, la colère et l'avarice ! Ô mon âme, ceins-toi pour la lutte spirituelle de l'immortalité ! Quand vient la fin de la vie mortelle, n'hésite pas à abandonner ce corps pour une forme plus belle et plus appropriée, et à te réveiller dans les royaumes du Suprême et de l'Immortel où ne règnent ni peur, ni chagrin, ni faim, ni soif, ni mort. Connaître Dieu, c'est couper les cordes de la mort. L'âme qui connaît Dieu s'élève dans l'univers comme la crème apparaît à la surface du lait. Nous adorons Dieu, l'artisan de tout, la Grande Âme, qui siège toujours dans le coeur de ses créatures. Ceux qui savent que Dieu trône dans le coeur humain sont destinés à lui devenir semblables - à devenir immortels. Le mal doit être laissé en arrière dans ce monde, mais la vertu accompagne l'âme au ciel.

Seuls les pervers disent : « L'univers n'a ni vérité ni chef; il n'est destiné qu'à satisfaire nos convoitises. » Mais de telles âmes sont trompées par la mesquinerie de leur intellect. Ils s'abandonnent ainsi à la satisfaction de leurs convoitises et privent leur âme des joies de la vertu et des plaisirs de la droiture. Quelle expérience est plus grande que celle d'être sauvé du péché ? L'homme qui a vu le Suprême est immortel. Les amis charnels de l'homme ne peuvent survivre à la mort; seule la vertu marche aux côtés de l'homme tandis qu'il voyage en avançant toujours vers les champs heureux et ensoleillés du Paradis.

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